L’exécution de l’arrêté de taxation d’office est suspendue par :
– le paiement de 10% du montant de l’impôt en principal ou 20 % du montant de l’impôt en principal lorsque les arrêtés de taxation d’office sont établis en cas de défaut de déclaration de l’impôt et ce, dans un délai de 60 jours à compter de la date de la notification de l’arrêté,
– ou la production d’une caution bancaire de 15% de l’impôt en principal et ce, dans un délai de 60 jours à compter de la date de la notification de l’arrêté. La caution est recouvrable auprès de l’établissement bancaire à l’expiration d’une année à compter de la date de la notification dudit arrêté, La suspension de l’exécution de l’arrêté de taxation d’office ne concerne ni l’impôt en principal ni les pénalités exigibles en matière de retenue de l’impôt à la source ni les amendes fiscales administratives prévues par les articles 83,83 bis et 83 ter et de 84 bis à 85 du code des droits et procédures fiscaux.
La suspension d’exécution prend effet jusqu’à la date de la notification du jugement de première instance.